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mardi 1 décembre 2009

Discrimination dans la publicité : le "porno-chic" disparaît mais le sexisme perdure

Il est vrai que le mot "sexisme" revient à plusieurs moments dans mon blog mais il est intéressant pour moi de voir les différentes évolutions ainsi que les différents points de vue des médias. Dans mes recherches je suis tombée sur un article de "Libération" qui me semble très intéressant, riche en informations et synthétique en même temps.


Brève définition de l'ARPP: Il s'agit d'une association interprofessionnelle privée de type loi de 1901. Sa mission est de mener une action en faveur d'une publicité loyale, véridique et saine dans l'intérêt des consommateurs, du public et des professionnels de la publicité. En d’autres termes, sa mission est de parvenir à concilier liberté d’expression publicitaire et respect des consommateurs. Le maintien de cet équilibre entre créativité et responsabilité est au cœur de l’autodiscipline publicitaire.
Selon le rapport de l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité, les publicitaires en France n'ont presque plus fait appel aux codes visuels du "porno chic" en 2008 mais certaines affiches restent machistes.

Les publicitaires en France n'ont presque plus fait appel aux codes visuels du "porno chic" en 2008 mais certaines affiches restent sexistes, a dit lundi l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) dans son bilan annuel. "L'étude révèle la disparition quasi-totale du phénomène du porno chic, dont le bilan 2007 avait souligné l'inquiétante résurgence ponctuelle", indique l'ARPP, qui a examiné 90.996 publicités en 2008.

Globalement, seuls "46 cas de manquements à la recommandation 'image de la personne humaine' ont été relevés (dont seulement 5 cas de porno chic, ndlr), soit 0,05%" du total, contre un taux de 0,10% en 2007, ce qui fait de 2008 "un cru historiquement bon en matière de respect des règles", se félicite l'ARPP. "Dans ce paysage apaisé, les manquements constatés marquent un retour aux basiques: gros plans aguicheurs sur des postérieurs ou décolletés féminins dénudés sans relation avec le produit, femmes objets sexuels, hommes à femmes, allusions et représentations graveleuses", indique l'ARPP, qui note aussi "un net recentrage des atteintes sur les femmes".

L'Autorité cite le cas de femmes aux poses suggestives pour des publicités de motos ou d'accessoires de voitures, de couples nus pour des publicités de services (assurance, finance, distribution...) ou encore le buste d'une femme en train de se déshabiller pour de la réclame informatique. Autres manquements constatés, des atteintes à la dignité de personnages en raison de leur physique ou de leur âge. Il s'agit parfois de personnages en surpoids ridiculisés (deux cas), d'hommes au physique ingrat (petits, gros, chauves, boutonneux...) mais attirant de jolies filles grâce à leur argent (cinq cas) ou d'allusions douteuses à la sexualité défaillante de personnages âgés (deux cas), selon l'ARPP.

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